Pourquoi faire une extension de maison ?

Avec BFI Bâtiment

  • En général, le propriétaire cherche à augmenter la surface au sol pour plus de confort ou parce que la famille s’est agrandie, ou encore pour réaliser un ou des logements locatifs.
  • On est souvent attachés à son bien, pour des raisons sentimales ou parce qu’on a organisé sa vie autour.
  • Il est souvent plus simple et moins coûteux - a priori - d’agrandir sa maison plutôt que de déménager. Sauf, évidemment lorsque les travaux se passent mal.
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À quel moment faire une extension ?

Pour votre bien immobilier

On pourrait penser que le meilleur moment, c’est avant l’emménagement du nouveau logement.

En fait, le mieux… c’est lorsque l’on est vraiment prêt ! Les travaux de rénovation réservent en effet nombre de surprises et de désagréments. Il est ainsi d’usage de prévoir un budget aléas. Quelle que soit la compétence, le sérieux et la probité des intervenants, il vient toujours des problèmes qui n’ont pas été anticipés. Et ceci reste vrai même si l’on s’adjoint les services d’un architecte ou d’un maître d’œuvre.

Les extensions en bois sont désormais à la mode : elles se déclinent en plusieurs gammes, sont réputées « écologiquement responsables » et s’adaptent facilement à la construction existante, en hauteur comme en largeur.

Le bois est en effet un matériau en vogue : la future réglementation environnementale (RE2020, destinée à remplacer la RT2012) fait la part belle à ce matériau. En zone sismique, la pertinence du bois n’est plus à démontrer. La rapidité des travaux est également un atout considérable. Autrefois considérée comme peu durable, la construction bois s’est depuis considérablement professionnalisée : nombre de normes et DTU (Document Technique Unifié) régissent la mise en œuvre et de véritables immeubles -en bois- sortent à présent de terre !

Une fois les bases vérifiées et le style d’agrandissement choisi, les travaux peuvent commencer.

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  • La grande variété de matériaux et de techniques permettra de conserver l’harmonie du bâtiment malgré l’extension. Un mur en parpaing pourra ainsi être habillé de bardages de bois, de plaques de zinc, de pierres encollées, etc.
  • A l’opposé, une rupture architecturale pourra apporter un caché au bâtiment. Dans cette logique, les travaux d’extension en bois sont désormais monnaie courante.
  • Les ouvertures de mur porteur ou de plancher (on parle alors de trémie), qu’ils soient en béton, en parpaings ou en pierre ne posent généralement pas de problème. Des normes de calcul existent, des bureaux d’études et nombre d’artisans voire d’entreprises spécialisées réalisent régulièrement ce genre d’opération. L’idéal consiste cependant à s’adjoindre les services d’un maître d’oeuvre lorsque l’on en arrive à ce genre de travaux.
  • Plus complexe : on peut également rajouter un étage à sa maison, sous réserve de faisabilité (type de fondations existantes etc.).
  • Complexe également : on peut rajouter un sous-sol à son bâtiment. Dans le cas d’une maison sur vide sanitaire, il peut être séduisant d’y installer une cave ou une buanderie. Attention aux problèmes d’humidité dans ces cas-là ! Les solutions existent cependant là aussi : création de double-murs, création d’un cuvelage, etc.

Vous avez beau être chez vous, vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez !

  • Une des premières étapes va consister à consulter le service urbanisme de votre commune qui pourra vérifier avec vous vos droits en matière de COS (Coefficient d’Occupation des Sols). Ce service pourra également vous aider à cerner les exigences liées à l’emplacement de la parcelle impactée (ex: style architectural, risque incendie etc.)
  • Vous aurez ensuite à réaliser une demande de Permis de Construire (PC). Notez que le temps d’instruction peut être assez long (de 1 à 3 mois) et qu’il est rallongé s’il manque des pièces !
  • Comme stipulé dans le formulaire de la demande de PC, votre projet devra respecter la réglementation thermique. Plus l’extension est grande, plus les exigences augmentent. Depuis la simple RT existant jusqu’à la RT 2012 des bâtiments neufs, il faudra toujours vérifier que vous êtes du bon côté de la loi.
  • En cas de modification importante d’une ou plusieurs façades existantes, vous risquez également de tomber sous le coup de l’obligation d’isolation. Un mal pour un bien, certes, mais à prendre en compte au plus tôt…

On parle souvent de la garantie décennale des artisans. Autrefois dévoluees aux seuls corps d’état techniques, les assurances tendent désormais à proposer cette fameuse garantie décennale au 2nd œuvre (doublage, peinture etc.)

Moins connue du profane, la garantie dommage ouvrage, devrait elle être contractée pour tout travail conséquent sur un édifice. Cette garantie, contractée par le maître de l’ouvrage, viendra en effet faire tampon pour dédommager immédiatement le maître de l’ouvrage, sans attendre que les diverses garanties des entreprises fassent effet.

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